Je ne crois pas en l'amour, je n'y ai jamais cru. Ce sentiment qui peut nous rendre si heureux et si triste à la fois. Verser des larmes à cause d'une seule et unique personne ? Je ne le conçois pas ainsi. L'amour. The Love. El Amor. Cela existe et pourtant je n'ai jamais connu ce foutu véritable amour. Ma vie jusqu'à présent n'a été faite que de trahisons et de déceptions à répétition. Alors pourquoi insister ? Autant profiter de sa jeunesse. Mon dicton favori. Le sexe ? Ce n'est pas un problème car je fuie l'amour autant que je le peux. Une amourette d'un soir, d'une courte semaine me convient parfaitement. Je n'ai pas besoin de plus. Je n'en aurai jamais besoin. Ceci est ce qu'on pourrait appeller ma vision de l'amour. Jusqu'au jour où ...

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« Bonjour Mademoiselle ! J'aimerais savoir où se situe les livres de Littérature Française ? » L'interpellée qui était installée derrière son comptoir, feuilletant un magasine, leva délicatement les yeux et aperçut un charmant jeune homme d'une vingtaine d'années. « Suivez-moi. » répondit-elle en l'accompagnant vers le rayon souhaité. Ils marchèrent côte à côte. De sa main, la jolie jeune femme indiqua du doigt les Balzac, les Hugo et d'autres livres d'écrivains très connus. Il la remercia et commença à feuilleter l'immense choix qui se présentait à lui. « Alors comme ça vous appréciez la littérature française ? » interrogea-t-elle, un brin indiscrète. Il sourit et cita beaucoup d'écrivains qu'il aimait particulièrement. Il avait l'air si passionné et la jeune femme s'extasiait à l'écoute de son discours. « C'est quoi votre nom si je ne suis pas indiscret ? » demanda-t-il en saisissant un livre à l'eau de rose qu'il reposa aussitôt. « Pippa mais mes proches me surnomment Belle. » Elle avait des origines françaises. Son père a souhaité qu'elle s'appelle Belle et sa mère Pippa. Elle aimait beaucoup ses deux prénoms qu'elle trouvait doux et simples. Comme elle. « Vous portez bien votre prénom, Belle ! » s'exclama-t-il en affichant un mignon sourire plein de charme. Pippa sourit à son tour. « Et vous ? » « Noah. Noah Rutherford. » Elle était charmée par ce joli jeune homme qui se démarquait des autres. Il avait l'air d'être assez posé et doté d'une belle culture qui ravissait la belle. Même si elle ne croyait pas en l'amour, elle avait une petite idée de l'homme idéal qui occuperait son coeur. Cette personne serait assez forte et posé, qui s'interresserait à la littérature, qui aurait un brin de culture mais qui aimerait passer quelques soirées en boîte, à boire et à danser toute la nuit. Une personne qui lui ressemble en quelque sorte. « On pourrait se revoir un jour ou l'autre ? » Pippa acquiesa et écrivit sur un bout de papier son numéro de téléphone. Cela allait peut-être trop vite mais elle avait tellement envi de le revoir au moins une fois. C'était étrange mais repoussant à la fois. Elle qui ne croyait pas en l'amour croyait en Noah. « Celui-ci est mon préféré. Vous devriez le lire. » conseilla-t-elle en tendant son livre favori. Il le saisit et décida de le prendre. Ils se revirent une semaine après ...

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« PIPPAAAAAAAAAA ! » s'exclama une jeune blondinette en prenant dans ces bras l'interpellée. Elles sourièrent toutes les deux. « Comme tu m'as manqué ! » rétorqua Pippa, un large sourire aux lèvres. Cette dernière prit une valise et elles se dirigèrent vers la sortie de l'aéroport. « Et moi donc ! Cette petite virée à Paris était si ... magique. Tu aurais dû venir ! » « Tu savais bien que j'avais mes examuns de fin d'année et que je t'aurais volontiers accompagnée, Wendy ! » répondit-elle. En effet, depuis toujours, elle voulait devenir vétérinaire - vieux désir de gosse qui était toujours d'actualité - et ces samedis passés à la librairie couvraient une partie des frais des études. « Ouais. En tout cas, les Parisiens sont canons. » affirma la jolie blonde, un sourire malicieux aux lèvres. « J'en ai fait tombé pas mal. Celui qui m'a le plus marqué s'appellait Charles. Il était trop craquant ! » reprit-elle en haussant la voix. Lorsque Wendy se mettait à parler garçons, Pippa se sentait toujours un peu hors conversation. Elle n'avait rien à dire, juste à écouter ses petites histoires. Elle ne comprenait pas Wendy qui enchaînait les petits-amis comme pas possible et qui ne s'en plaignait pas. Etait-elle déjà tombée amoureuse ? Telle est à la question que se posait indéfiniment Pippa. Elle aimerait lui dire qu'elle avait rencontré un jeune homme. Qu'elle était charmée mais qu'elle ne savait pas quoi faire. Qu'elle avait peur car elle ne croyait pas en l'amour mais qu'elle était tentée d'essayer. « Moi, j'ai rencontré quelqu'un. » déclara Pippa en coupant Wendy qui parlait de Théo, une petite amourette qui ne l'avait franchement pas plus marqué que cela. Le visage de sa meilleure amie s'illumina. « Je rêve ou .. NAN ! C'est vrai ? C'est qui ? Comment il est ? » Wendy posait mille et une questions tandis que Pippa racontait sa petite histoire. « Fonce, ma Belle ! » conseilla Wendy. La jolie brune réfléchissait. Il l'avait appellé hier soir mais elle n'avait pas répondu. C'était comme si une force antérieure la tentait à ne pas décrocher, à ne pas saisir sa chance. « J'ai peur de foncer droit dans le mur, Wen. »

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« Oui ? » « Salut Pippa ! J'aimerais savoir si tu es libre. » « Hum ... Quand ça ? » « Maintenant. » « On se rejoint où ? » « Je suis en train de presser la sonnette de ton appartement. » « J'arrive ! » Le visage de Pippa s'illumina de mille feux. Cela faisait une semaine jour pour jour qu'elle avait rencontré Noah. Elle avait pretexté des rendez-vous pour échapper à ses nombreuses propositions mais là, elle ne pouvait pas reculer. Ce serait trop idiot. Elle ouvrit la porte et découvrit Noah, un grand sourire à ses lèvres. Pippa le comtemplait. Elle le trouvait de plus en plus beau. De jour en jour. Il était vêtu d'un t-shirt blanc et d'un jean. Tenue simple mais elle lui allait parfaitement. Quand à Pippa, elle n'avait enfilé qu'une simple robe courte blanche et des sandales compensées qu'elle avait acheté hier. « Tu es ... Belle. » dit-il en fixant Pippa dans les yeux. « Merci pour la comparaison. Rentre, hein. » rétorqua-t-elle en l'invitant à s'installer sur le canapé. Après quelques minutes de silence, Pippa décida de rompre ce dernier et lança un oreiller en visant le torse de Noah - cible atteinte au passage - Ils rièrent et Noah l'envoya à son tour. Elle avait envi qu'ils se cherchent, que cela n'aille pas trop vite, qu'ils jouent au vilain chat et à la mignonne petite souris. Ils se levèrent et Noah saisit les bras de la jeune femme qui restait sur la défensive. « Je te préviens, j'ai fait du karaté. » Il pouffa de rire. Pippa parvint à se détacher du jeune homme et courut autour du canapé. Il attrappa Pippa en un geste et l'entraîna sur le canapé. Ils retombèrent l'un sur l'autre. Noah, sur elle. Celle-ci se rendit compte quelques instants après qu'elle était en train de caresser son torse. Il approcha ses lèvres des siennes mais elle le repoussa.
Non, elle ne croyait pas à l'amour. Non, elle ne devait pas y croire.

ASTRID .

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.

Astrid elle est tellement joulie
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