Sam-Pearl Fitzpatrick
♌ PSEUDO : skinny love. ♌ CREDITS : BedShapped. ♌ MESSAGES : 146 ♌ ARRIVEE : 30/05/2011 ♌ AGE : 32
| Sujet: (M) BADGLEY ☞ For every step, in any walk, I'll be your guide Dim 5 Juin - 19:54 | |
| © tumblrnom(s), prénom(s) au choix nom(s) ✩ prénom(s) ✩ 23 ans ✩ origines au choix ✩ célibataire ✩ activité professionnelle au choix ✩ Penn Badgley I SHOULD GO.
L'histoire du personnage est assez libre. Néanmoins, le lien est à respecter en priorité, quand même. Il a été créé pour ça. Si jamais vous avez des doutes, vous pouvez me contacter par mp. Je ne mords pas (a) I DON'T WANT TO LEAVE YOU.
« On était heureux, avant, Sam. » C’était si simple avant, oui. Comme quoi, nous sommes dans le besoin permanent de regarder dans le passé, à croire que le présent ne parvient à nous consoler des peines antérieures. Je la regardais, incrédule, incapable de faire quoi que ce soit pour la retenir. Les larmes commençaient doucement à perler sur son doux visage et je me sentais, intérieurement, complètement anéanti. J’avais appris avec elle, devenu un adulte à ses côtés et peu importe combien de temps il allait nous falloir pour surmonter tout cela, il était impossible que je puisse oublier son visage, sa peau au teint mât et ses yeux bruns qui avaient fait de moi un homme comblé à chaque regard qu’elle osait porter sur moi. J’étais fier d’être son mari. A croire que la fierté n’est pas un élément suffisant pour retenir une femme comme elle. « C’était avant. » Pas un mot de plus. Notre divorce s’est fait au travers de nos avocats. Se marier à dix-neuf ans avait-il été une énorme erreur ? Non, c’était plutôt la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie.
Je n’ai jamais cru au hasard. En fait, je ne suis pas certain d’avoir cru en quelque chose, un jour. Tout avait changé. Je m’étais retrouvé dans un petit appartement, seul, loin de ma famille et de mes proches. Loin de tout ce qui avait été important pour moi. Pas une seule minute ne passait sans que je ne puisse regretter chacune de mes actes ; revenir en arrière aurait été mon plus grand rêve. Juste la retenir, lui tenir la main et lui demander de rester ; on aurait pu faire face aux difficultés. Nous n’étions pas les autres, nous n’étions pas ces couples qui se déchirent juste comme ça, parce que ça doit se passer de cette manière. Je refusais de croire que nous faisions partie de cette normalité effrayante qui au final, avait fini par nous briser. Je refusais de croire qu’elle passerait son existence avec un autre. Je n’étais pas capable, non plus, de démontrer cette douleur qui habitait chacun de mes organes, me consumant de l’intérieur et ne demandant qu’à extérioriser une souffrance trop difficile à supporter. Pourtant, j’ai supporté. Trop longtemps, trop souvent ; par habitude on peut faire beaucoup de choses sans même s’en rendre compte. Fréquenter d’autres femmes était devenu mon lot quotidien. Aucune d’elles ne portaient son visage, la cicatrice dans le creux de son cou dû à une mauvaise chute. Néanmoins,, elles étaient la consolation dont j’avais toujours besoin. Incapable de m’en passer, comme une drogue. Mes pensées allèrent toujours vers elle, vers Sam, vers cette femme qui avait fait de moi l’homme le plus heureux qui puisse exister. Je savais qu’elle ne recevait rien.
Au détour d’une rue, au détour d’une terrasse. Un beau soleil, très peu de nuage. Elle est apparue, comme une évidence, le sourire aux lèvres. J'ai reconnu ce sentiment. Au départ on se défend, on se bat contre ces sentiments ardents qui gagnent votre cœur, mais vous savez pertinemment que cette bataille est une bataille perdue d'avance.Quand on s'adonne finalement à ce sentiment, chaleureux, de joie intense, de bonheur. C'est ce que nous appelons vulgairement l'amour, pour moi ça a dépassé largement cette notion... « Sam ? » Elle était seule. Je l’avais toujours imaginé avec un autre homme pourtant, qui saurait la combler beaucoup plus que je ne l’avais fais. « Hey ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Bonne question. Question que je n’aurais eu de cesse de me poser au final, mais que jamais je n’ai eu à regretter. Rien n’est question de hasard. Du moins, c’est ce que je me suis dit après cette rencontre. Sam et moi, avons pris l’habitude de nous retrouver de temps en temps. Je la vois sourire comme au début, je la vois pleurer parfois, aussi, quand elle ose se confier à moi. Et parfois, je regrette de ne pas avoir eu le courage de lui demander de rester. Pourtant, il me prend à croire que j’aurais aimé que ce soit elle, qui le demande. |
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