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greengrass, rayan caroline

22 heures. Je me réveillai en sursaut, entendant les bruits sourds à la porte d'entrée de mon nouvel appartement. Je m'y étais installée il y avait un mois de cela, afin d'être plus proche de la ville, et par la même occasion de la prunelle de mes yeux, Lou-Ann. Nous nous connaissions depuis le ventre de nos mères, elles-mêmes grandes amies. Elles avaient déjà prévu que leurs progénitures allaient être très proches, et elles ne s'étaient pas trompées le moins du monde. Séparer Rayan et Lou-Ann ? Ils en ont jamais été cap. Ce pourquoi, lorsque j'ouvris la porte ce soir-là, je n'eus aucun doute sur l'identité de la personne se trouvant juste derrière. " Ma Lou ? Mais qu'est-ce qu'il se passe ? " La belle brunette se jeta dans mes bras, en larmes, et bafouilla quelques mots, étant trop émue pour former des phrases entières. Il l'avait quittée. Son copain, avec qui elle était depuis maintenant deux ans. Leur histoire avait pourtant bien commencée, il l'avait draguée jusqu'à ce qu'elle finisse par accepter de prendre un verre avec elle, et l'avait baratinée avec ses belles phrases et sa prose qui impose. Mais j'avais toujours senti quelque chose de louche avec ce type, il ne m'inspirait pas confiance. D'ailleurs, il avait été pendant longtemps un sujet de conflit entre nous deux, alors que nous ne nous disputions d'ordinaire jamais. Il était néfaste, et ce n'était pas que la jalousie qui me faisait dire cela. Parce que oui, bien entendu que j'étais jalouse de cet homme, qui avait réussi à accaparer l'attention de ma Lou durant tout ce temps. On se voyait certes, mais pas aussi souvent que d'habitude. Et lorsque je l'accompagnai jusqu'au canapé de mon salon, j'avais tout de suite compris qu'elle était complètement détruite, et tout ça à cause de lui. Je lui proposai un cleenex tout juste sorti d'une boîte se trouvant non loin de là, avant de replacer l'une de ses mèches de cheveux qui avait bougé avec toute cette agitation. " Raconte-moi tout ma belle, n'aie pas peur d'employer les mots forts, avec moi tu peux tout te permettre. " Et c'est alors que sa langue se délia, et qu'elle commença à me raconter toute l'histoire, sans s'arrêter un seul instant. J'entendis bien des jurons par-ci par-là, des histoires de tromperie, avec une rouquine à forte poitrine, et une baffe bien envoyée. Quelques minutes plus tard, Lou-Ann s'arrêta, et me fixa, attendant mon verdict. Depuis que nous étions hautes comme trois pommes, elle avait toujours voulu mon avis, sur les plus grandes décisions de sa vie. Et en ce moment, elle attendait que je lui dise si ce qu'elle avait fait était bien ou pas. Qui étais-je pour juger cela ? Sa meilleure amie, sa sœur, son tout, pauvre idiote, tâche de lui trouver une bonne réponse. Je ne tardai donc pas à lui dire qu'elle avait bien fait, qu'il ne la méritait pas, et que, bien entendu, j'avais eu raison sur toute la ligne depuis le départ. Il n'était qu'un idiot fini. Lou sembla sourire un instant, le temps d'une étincelle, et en l'absence de source pour alimenter la flamme, elle s'éteignit presque aussitôt, baissant la tête et serrant son cleenex dans son poing droit. " Dis ma Rayan, qu'est-ce que ça fait de ne pas être amoureuse ? " Cette question me laissa de marbre, je ne m'y attendais pas du tout. Pourquoi voulait-elle savoir cela ? Je ne sus quoi répondre. Je contournai donc la difficulté. " C'est un sentiment tout à fait normal, pourquoi donc ? " " Parce que je veux savoir comment c'était avant, comment c'était avant tout ce mal, parce que je ne m'en souviens malheureusement plus. " À cette phrase, je me sentais tout simplement détruite. Comment pouvait-elle être aussi triste, autant réduite à ce statut ? Je n'en pouvais plus de la voir ainsi. Je lui fis signe de se rapprocher, et nous nous allongeâmes dans le canapé, sa tête posée contre mon épaule. Je passai ma main dans ses cheveux, qui sentaient toujours tellement bon. " Crois-moi, tu retrouveras ce sentiment bien assez vite ma Lou; il ne nous quitte jamais, il suffit juste de l'appeler, et il viendra. " Je détestai lui mentir, mais je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas lui dire que cette douleur resterait là pendant un bon moment, pas plus que je ne pouvais lui dire que j'étais amoureuse en ce moment. Peut-être pas également, mais je le pressentais. J'étais amoureuse d'elle, tout simplement. Elle était mon tout cette brunette, je m'inquiétais de ne pas l'avoir à mes côtés, c'en devenait ridicule. Ridiculement sentimental. Et nous nous endormîmes ainsi, l'une contre l'autre, oubliant tout le temps de quelques rêves.

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" Sohan, si tu tiens tellement à voir mon décolleté, il suffit de me le demander hein. " Le jeune homme releva la tête, et croisa mon regard, quelque peu irrité par son geste, bien qu'au final, je m'en fichai, c'était plutôt un compliment s'il me regardait en catimini. Mais n'allez pas vous méprendre, Sohan et moi n'étions que des amis, de très bons amis qui n'avaient pas honte de se regarder comme vous le savez, de se donner une claque sur les fesses, ou même de s'appeler "ma belle" ou "honey". Mais à part ça, nous étions de purs et simples amis, qui dînaient ensemble tous les vendredis, comme celui-ci. Il me fixa donc dans les yeux cette fois, et me demanda : " Parce que tu aurais dit oui peut-être ? " Le sourire narquois aux lèvres, je portai mon verre de vin jusqu'à ces dernières, avant de lui répondre : " Pas le moins du monde, mais ça m'aurait tellement fait plaisir de te voir me demander ça. " Qui aime bien châtie bien, et ceci s'appliquait parfaitement à nous deux. Si je lui disais qu'il était un idiot, alors il pouvait s'estimer le plus heureux du monde. Sinon, qu'est-ce que l'on faisait durant nos rendez-vous hebdomadaires ? Et bien nous parlions, ou nous regardions nos films préférés pour la énième fois, pour ne pas changer. Ces habitudes étaient les nôtres, et nous ne voulions pas en changer. Arrivés sur le canapé avec nos verres, nous commençâmes à parler, parler, parler, de tout et de rien mais surtout de nos amours. Lui ne tombait jamais amoureux, et même s'il savait que j'étais plus que proche de ma meilleure amie, il continuait à me demander des détails. J'avais beau lui répéter qu'elle n'était qu'une amie pour l'instant, qu'elle ne savait rien, mais il faisait la sourde oreille et continuait de me poser des questions sur elle. Quoi que de plus normal que de lui répondre qu'elle était belle, magnifique, avec des yeux à en faire tomber plus d'un, et intelligente à souhait ? Il me répondait toujours que j'étais réellement amoureuse d'elle, mais ça, je le savais déjà, ou du moins, je m'en doutais. Quant à lui, il couchait assez régulièrement avec une brunette également, qui venait de sortir d'une relation difficile, et qui avait besoin de réconfort. J'avoue que ces points auraient dû me sauter à l'oreille, mais vous savez, quand on est dans une conversation, et sous l'effet de plusieurs verres, on n'écoute plus réellement les petits détails. Non, moi je continuai de le charrier comme d'habitude, jusqu'à ce qu'il se rapproche de moi, moi de même, et nous nous sommes embrassés. Assez calmement au départ, avant finalement de nous retrouver dans le même lit. Le lendemain, je peux vous assurer que nous n'étions pas le moins du monde gênés. Au contraire, nous nous sentions plus proches, et nous continuions de parler, et de rire des blagues de l'autre. " Il faut vraiment que tu la rencontres, tu verras comme elle est parfaite. " Il se tourna vers moi, m'attrapa les mains pour les capturer de sa main droite au dessus de ma tête, et me dit, sourire aux lèvres : " C'est la mienne la plus parfaite Blondie, ne l'oublie pas. " Je lui tirai la langue, avant de le laisser partir, direction la douche en sifflotant, pendant que je m'empressai de chercher mon portable afin de voir si j'avais de nouveaux messages ou pas. Non non, je n'étais pas accro à cette fille, ce n'était pas mon genre.

I'm just a holy fool, on baby he's so cruel but i'm still in love with judas baby ! Gaga, mon modèle, il fallait bien que mon pseudo ait un rapport avec elle (a). Le dernier album, je l'ai genre acheté avec le T-Shirt collector, enfin j'arrête de parler de ça, sinon on ne finira jamais . J'ai seize ans, et cette année, pour aider les bacheliers, on a décidé avec mon meilleur ami d'aller au cinéma et de manger une glace ensuite en votre honneur (a). Bah oui, faut bien qu'on en profite, c'est notre tour l'année prochaine, bouuh-ouh. J'habite en France, même si moi je rêverais d'habiter en Australie, depuis que j'y suis allée j'en suis tombée amoureuse, de l'Australie et de Somerhalder, cte bombe. Je me suis toujours dit que j'avais des origines blondes, c'est pas possible d'être aussi débile que ça (a). J'adore Harry Potter, Pirates des Caraïbes, Pretty Little Liars et The Vampire Diaries, ohlala oui, mes coups de cœur quoi. Et, of course, SLY, ce ptit forum adoré que j'aime déjà beaucoup .