Charlie F. Woodcutter CHARLIE ☼ my lord is pitiless.
♌ PSEUDO : Little ♌ CREDITS : rusty damages ♌ MESSAGES : 278 ♌ ARRIVEE : 26/05/2011
| Sujet: (m) ULLIEL ♛ i'm not allowed to love you but i do Mar 7 Juin - 21:17 | |
| © tumblrnom(s), prénom(s) au choix nom(s) au choix ✩ prénom(s) au choix (appelé Aaron pour l'histoire.) ✩ 20-25 ans ✩ franco-américain ✩ marié au crack, à l'héroïne et au shit ✩ dealer ✩ gaspard-fuckinhot-ulliel I SHOULD GO.
Aaron jeta un regard dégoûté à sa mère, étendue sur le canapé, à moitié-nue et le coin de la bouche pâteux. Elle lui faisait honte. Toujours défoncée, pas une seule fois sobre. Il disait toujours qu'elle était morte quand on lui demandait de parler de sa mère, et il disait que son père était un riche homme d'affaires américain. Mais personne n'était dupe, dans le petit quartier de Paris. Tout le monde savait qu'il était le fils de la défoncée de service qui avait été mise en cloque par un homme qui l'avait payé pour une partie de jambes en l'air quand elle était à sec. Et il s'était fait à cette idée. Il couvra sa mère avec une couverture qui traînait et qui sentait la pisse de chien. Aaron avait seize ans, habitait Paris dans un immeuble où le shit et l’ecstasy étaient faciles à se procurer, et avait dans le regard la froideur que l'on acquiert qu'en vivant avec les pires démons de la nature humaine. Depuis son plus jeune âge, il avait l'habitude de se faire un peu d'argent en faisant le livreur pour des dealers plus âgés. Qui soupçonnerait un gosse, avec de si grand yeux, d'être un passeur de drogue ? La couverture parfaite. Il s'était promis de ne jamais touché à cette merde qui rend dépendant. Jamais. Mais il alla dans la cuisine dégueulasse de l'appartement de lui et de sa mère, commençant à ranger le bordel que sa génitrice avait fait quand il vit un joint mal éteint dans un cendrier. Il le prit entre deux doigts. Juste une bouffée. Ca ne pouvait pas lui faire de mal. Il le porta à sa bouche et tira une latte avec maladresse. C'était de la bonne. Ouais. De la vachement bonne. Il tira un dernier coup sur son joint et le tendit à son coéquipier, lui aussi simple soldat. Tous les deux avaient raté leur vie à coup de drogue, de violence et de sexe, et ils avaient été envoyé en redressement à l'armée. Leurs journées étaient toujours aussi dures. On les réveillait parfois à trois heures du matin faire un entraînement en forêt, et ils rentraient, crevés, à cinq heures, n'arrivant pas à fermer l'heure pour leur dernière heure de sommeil. Ils avaient appris à tirer, à se battre, à être forts et endurants, et s'étaient même fait rasé le crâne de force. Ils avaient trouvé le moyen de se calmer. A la lisière de la forêt, il y avait une petite ferme et le fils des propriétaires était aussi accro qu'eux deux, et comprenait leur calvaire. Croyant les aider, il partageait avec eux ses petites pilules d'ecstasy et ses joints fait-main. Ouais. C'était bien la drogue qui l'empêchait de prendre un pistolet dans la réserve et d'aller placer une balle dans le crâne rasé du général. Deux mois. Deux mois, et il rentrerait chez lui et reprendrait son petit boulot de dealer. Elle s'était remariée, cette pute. Sa mère avait osé se remarier sans le prévenir, et avait viré toutes les affaires d'Aaron dans un putain d'appartement aux Etats-Unis. Il avait passé cinq putains d'années à morfler, à être traité plus bas que terre et il ne pouvait même pas retourner chez lui. Dans son vrai chez-lui. Il ravala sa salive et se posa sur un banc dans un parc quelconque, les mains tremblantes. Il avait besoin de sa dose pour tenir le coup. Il étala sa poudre en une petite ligne parfaite et la sniffa avec empressement, sentant ses pupilles se dilater. Ouais. Il était accro. Totalement. Il ferma les yeux un instant, laissant ses longs cheveux lui atterrir devant les yeux. Il allait en Amérique, puisque ce qu'il devait rencontrer sa belle-famille. Pour se changer les idées, il alla se chercher une pute pour passer la nuit. I DON'T WANT TO LEAVE YOU.
Aaron écrasa son joint dans un pot de fleur alors que la porte de la maison de son nouveau-beau-père s'ouvrait, et qu'un bel homme, la cinquantaine à peine passé le faisait entrer en lui broyant presque le poignet. Connard, pensa-t-il en fronçant les sourcils. Son beau-père le fit s'installer sur un canapé en cuir alors qu'il inspectait les lieux. Une vraie maison de richard. Il ricana légèrement. Finalement, sa mère savait toujours comment attirer dans ses filets des petits riches. Il était sur le point de sortir une cigarette de son paquet lorsqu'une main délicate se posa sur son épaule et qu'une jeune femme lui fit un grand sourire. Il sentit son coeur battre comme il ne l'avait jamais fait. Et Dieu savait qu'il en avait vu, des belles femmes - des putes, des mannequins à la télé, des lycéennes qu'il matait à l'armée, passé 18 heures - mais aucune ne lui faisait cet effet. Ils se tournèrent autour pendant six mois. Il avait appris à la connaître, à respecter sa foi et à éviter de se droguer en sa présence. Elle savait pertinemment qu'il était dépendant, et que ce qu'ils faisaient n'était pas bien. Mais elle n'arrivait pas à s'en défaire. La nuit, elle pensait à lui, malgré les nombreux kilomètres qui les séparaient - Aaron résidait encore au Canada avec sa mère et le père de Charlie tandis que celle-ci habitait à Albuquerque. Le jour, il n'allait pas voir les putes, parce qu'il espérait n'avoir rien à se reprocher quand il la reverrait. Chacune des réunions familiales étaient un prétexte pour se sourire, se serrer dans les bras et rire ensemble. Chacun lisait dans les yeux de l'autre un amour inconditionnel, et pourtant interdit. Ils étaient beau-frère et belle-soeur. Leur relation avait un nom, et c'était inceste. |
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Charlie F. Woodcutter CHARLIE ☼ my lord is pitiless.
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| Sujet: Re: (m) ULLIEL ♛ i'm not allowed to love you but i do Mar 7 Juin - 21:21 | |
| Alors d'abord bonjour à toi, qui lit mon scénario Le nom du personnage est au choix. Je l'ai appelé Aaron pour l'histoire et la description du lien, mais rien ne t'empêche de choisir un autre prénom, bien sûr L'avatar est négociable, mais toujours dans le style de Gaspard Ulliel : un Frenchy un peu sombre avec les yeux bleus. Mon second choix se porterait sur Jean-Baptiste Maunier, mais je te laisse le choix. Ce scénario nécessitera de nombreux RP, c'est pourquoi je demande un niveau d'écriture correct, mais tant que tu fais le nombre de lignes demandé, que tu parles français, et que tu prends plaisir à RP avec moi, c'est parfait ! Et si tu prends ce scénario, je te ferai plein de bisous partout partout ! |
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