Hendrix ✩ Raphaël Noah ✩ Vingt-et-un ans ✩ Anglais & Américain ✩ Célibataire ✩ Intermittent du spectacle (bassiste, auteur-compositeur dans un groupe de rock reconnu) ✩ Dougie Poynter
CLOSE ENOUGH TO START A WAR.
Salut les Beaux Gosses ! Moi c'est Deby, autrement dit Déborah. Je suis française et j'aime le coca zéro. Non mais sérieux, ça déchire pas le coca ? Bah moi je trouve que si ! J'ai dix-huit ans cette année je passe le Bac, et j'ai très envie de me pendre aussi à cette idée là ! J'aime bien dire des trucs débiles et surtout parler de ma vie, parce qu'elle est si intéressante ! D'ailleurs si vous voulez faire un livre sur moi, contactez moi par Mp, je suis toute ouïe. Alors, sinon c'est Aphrodite qui m'a torturé pour que je vienne m'inscrire sur ce forum, et elle a bien fait parce qu'il Rock son body ! Brefouille, je vous aime déjà et j'espère que vous m'aimez déjà aussi parce que sinon je serais triste :'(
Dernière édition par Raphaël N. Hendrix le Jeu 2 Juin - 17:06, édité 4 fois
Sujet: Re: RAPH ♦ I wanna be a billionaire || FICHE TERMINEE. Mar 31 Mai - 21:43
ALL THE THINGS YOU'VE SAID.
« - RAPH, RAAAPH !!! », « - Monsieur Hendrix est-il vrai que/ », « - RAPHAËL JE T’AIIIIIME !!! ». « - Les grands gagnants de l’album de l’année sont… le groupe CHILD’S EYES ! ». « - Raphaël, est-il vrai que votre sœur entretient des relations homosexuelles ? ». « - RAPHAËL, JEUNE HOMME, VIENT LA TOUT DE SUITE !!! ». « - RAPHAËL UN AUTOGRAPHE, S’IL TE PLAÎT !!! ». « - Moi c’est Henry, enchanté ! ». « - Tu te dis que tu ne sais pas qui tu es, que ta vie n’a pas de sens, n’est-ce pas ? Et bien non, elle n’en a pas. Mais aucune existence n’a de sens et ça, même la célébrité n’y changera rien. ». « - Non, non gamin, c’est un mi mineur, pas majeur… ». « - Ta sœur elle serait pas… ouverte pour un plan avec moi ? AÏE MAIS CA VA PAS CA FAIT MAL !!! ». « - Raphaël ? Raphaaaël ? Oh mon Dieu RAPHAËL APPELEZ UNE AMBULANCE !!!!! ».
Un cris. Celui du vieux Curtis. J’ai beau avoir les yeux fermés, le cerveau en vrac, je perçois très nettement le son affolé de sa voix. Je me sens quitter ce monde. Un flot incalculable de pensées, de paroles envahissent mon esprit. J’ai envie d’ouvrir les yeux, de faire cesser cela, de crier, hurler, chasser ces souvenirs de ma tête, mais ça n’est pas possible. Je suis là, immobile sur le sol froid de la salle de bain, incapable de bouger ou même d’ouvrir les yeux. Pourtant je suis bien là, conscient ? Je n’en sais rien. Suis-je mort ? Aucune idée. J’ai souvent entendu dire que lorsque l’on meurt, on revit chaque moment phare de son existence… pour moi… ce fut le cas…
PART I ► Tu as vraiment cru que j'avais une tête à être sage ?
Cher journal, Moi, Raphaël Noah Hendrix, neuf ans, suis dans l'obligation de tenir ce journal. Pourquoi ? Ma mère... D'après mon père, je suis trop turbulent et incroyablement immature. C'est normal à neuf ans, non ? Du coup, je suis allé chez un psychologue et il m'a dit que je devais tenir un journal. C'est nul. Les journaux intimes, c'est pour les filles non ? Ma sœur en tient un, je le sais je l'ai lu l'autre soir. Je trouve ça stupide. Comme si j'avais que ça à faire d'écrire sur du papier alors que je pourrais sortir et m'amuser avec mes copains. C'est n'importe quoi ! Mais je n'ai pas le choix. Ma mère m'a dit : "- Noah, fais moi plaisir et appliques toi !". Noah... pourquoi elle m'appelle par mon deuxième prénom ? C'est bizarre, mais pour le peu que je la vois je m'en fiche. Je vis dans une énoooorme maison, avec Apöline ma sœur et Maria notre gouvernante. Elle est cool Maria, même si elle parle pas bien notre langue. L'autre jour, elle m'a dit que sa famille lui manquait. Alors je lui ai demandé pourquoi elle n'allait pas la voir ? Elle m'a répondu qu'elle ne pouvait pas, parce que ses parents et ses frères et sœurs n'avaient pas le droit de venir aux États-Unis... C'est bizarre. Moi non plus je ne viens pas d'ici et pourtant, je suis venu facilement. Moi je suis anglais. Ma maman me dit que les anglais sont les meilleurs. Alors pourquoi on est venu vivre en Amérique ? Ma mère m'a dit que c'était parce que papa avait des affaires. D'ailleurs il est cool son boulot, il a une usine de bonbon. Mais à chaque fois que j'y mets les pieds, il me crie dessus parce que je mange tous les bonbons... c'est pas juste. RAPHAËL EST UN GROS NAZE, MAIS JE L'AIME. Apöline... elle a profité de ma pause pipi pour écrire sur ce journal. Je me vengerais. Apöline, c'est la meilleure. Même si je lui dis jamais. Elle est jolie, tous les garçons de l'école veulent qu'elle soit leur amoureuse. Moi je suis pas d'accord. D'ailleurs, l'autre jour, je me suis battu avec John, le garçon qui lui avait tiré les cheveux parce qu'elle a pas voulu lui faire un bisou. Du coup, je suis allé chez le bureau de la directrice qui a appelé mes parents. J'ai été puni trois semaines... c'est pas juste. Mais c'est pas grave parce que Popotame - ma sœur - est restée avec moi. Il y avait Aphrodite aussi. Je l'aime bien Aphrodite, elle est jolie. Pourtant, je l'embête souvent en l'appelant l'Affreuse. Elle râle et ça me fait rire. Bon, j'ai faim... euh... salut.
PART II ► Plus tard, je serais une rockstar et vous serez tous jaloux de moi !
"- Papa, maman ?". Monsieur Hendrix daigna relever le regard de son journal, le posant sur son fils. Quel calamité, pensa-t-il ! Madame Hendrix elle, lâcha un instant les longs cheveux blonds de sa fille, qui semblait en avoir marre de cette attention particulière portée sur sa chevelure, pour admirer d'un œil critique son rejeton, chemise en dehors du pantalon... troué au genoux. Elle soupira... quelle allure ! "- Mon Dieu Noah, as-tu vu ton allure ?". Le garçon d'à peine dix ans baissa son regard, haussant les épaules avant de regarder quelques secondes sa sœur, qui elle, l'encourageait du regard. "- Raphaël ?". Son père. Toujours si dur, si froid à son égard. Il avait cette impression de le décevoir à chaque mot qu'il prononçait, chaque souffle qu'il donnait. Le garçon inspira profondément, prenant son courage à deux mains. "- Je veux faire de la musique !". Son père ouvrit en grand son regard clair, observant son fils comme s'il venait de sortir la plus grosse absurdité du monde. "- Mais Noah, nous t'avons payé des cours de flute l'an passé, tu as arrêté dès la première séance !". Le petit blond leva les yeux au ciel suite à la remarque de sa mère. Sa sœur émit un petit rire étouffé. Il passa une main nerveuse dans sa chevelure claire et toujours aussi désinvolte, il s'exprima : "- Mais maman, la flute... c'est nul, c'est pour les filles !". Son père était agacé, Raphaël le voyait clairement et les remarques n'allaient pas tarder à fuser, il le savait. "- C'est faux. Regarde, ton cousin Pierre joue de la flute traversière !". Cette fois, Apöline ria un peu plus fort, se stoppant bien vite suite au regard de son père. Raphaël haussa une fois de plus ses petites épaules, fidèle à lui-même. "- Bah ouais... c'est ce que je dis... c'est pour les filles !". Il esquissa un petit sourire en direction de sa sœur. Les jumeaux ne portaient pas vraiment leur cousin dans leurs cœurs. Pierre était.. chiant. Voila c'était le mot, comme le reste de la famille d'ailleurs. Son père posa brusquement son journal sur la table basse et se releva pour se retrouver face au garçon. Ça allait mal aller pour lui, c'était certain. "- Ah oui ? Et si la flute ne te plaît pas, de quel instrument souhaiterais-tu jouer ?". C'était le moment des aveux. Le garçon se sentait soudainement mal, mais malgré son jeune âge, il tenait déjà tête à ce père ultra autoritaire avec lui. "- Bah... d'l'a guitare !". Le soir, il rêvait en secret de devenir une rock star, de jouer comme Jimi Hendrix, tel un Dieu de cet instrument de folie. Ils avaient le même nom, c'était un signe, non ? Son père émit un rire qui n'avait rien d'un signe d'amusement. Plutôt sarcastique et moqueur d'ailleurs. "- Écoutes moi bien mon garçon, il n'est pas question que l'on te pait un cours de musique... de guitare qui plus est... Est-ce clair ?". Son ton était froid, dur et sec, pas moyen de marchander. Tous ses rêves tombaient à plat. Il était complètement abattu et ça se voyait sur sa mine toute triste. Il fit un signe positif de la tête et retourna dans sa chambre.
PART III ► Une vie sans musique est une vie sans saveur.
« - GAMIN REVIENT LA TOUT DE SUITE !!! ». Raphaël, onze ans, chopé en pleine création artistique sur la porte de garage de son voisin, un vieux monsieur qui ne sortait que très rarement. Pourtant, manque de bol, ce jour là, il fut assez rapide pour faire cesser tous mouvements au blond, le chopper par l’oreille et le tirer jusqu’à sa maison pour le sermonner. Pourtant, ce jour là, tout changea pour Raphaël. Alors que le papy lui ordonnait de s’assoir sur son vieux sofa attendant de trouver une punition digne de ce nom, le gosse en profita pour observer les lieux. Une maison bien banale en soit, bien différente de son palace personnel. Pourtant quelque chose retînt son attention cependant dure à capter. Un instrument posé, là, dans un coin de la pièce principale. Une guitare. Le papy capta cette étrange attention que portait l’enfant sur son bien le plus précieux et c’est ainsi que tout commença : Le papy en question se prénommait Curtis. Vieil homme, il vivait depuis des lustres dans les bas quartiers de la ville. Il avait passé sa vie à jouer de la guitare, sa passion première. Aujourd’hui, il était vieux et seul. Il chargea Raphaël de venir le voir tous les jours après les cours, faisant passer cela pour une punition alors qu’en réalité, il savait que le gamin était plutôt content de passer, même s’il ne le montrait pas. Alors, Curtis devint peu à peu une figure de respect, d’attachement et de paternalisme pour le gamin solitaire qu’était Raphaël. Il commença alors à apprendre l’art de la guitare. Cela éveilla en lui une vraie passion, la toute première en dix années d’existence. Pour la première fois de sa vie, il était satisfait de quelque chose, il avait un but et une envie de pousser encore plus loin sa maitrise de l’instrument. La pratique de la guitare changea véritablement le gamin turbulent qu’était Raphaël et c'est à ce moment qu'il comprit que ce qu'il désirait, c'était faire de la musique toute sa vie.
PART IV ► L'amour, c'est quoi ça ?
"- Aphro ?". Raphaël, quinze ans, à peine réveillé, observant d'un regard étonné la jeune demoiselle face à lui. Aphrodite. Un prénom qui lui allait si bien. Il la connaissait depuis si longtemps qu'il pouvait prévoir n'importe laquelle de ses réactions. "- Salut Raph', Apö elle est là ?". Évidemment, elle venait voir sa sœur. Logique étant donné que les deux gamines étaient très liées. Raphaël sembla réfléchir quelques instants, puis il haussa les épaules et se décala un peu faisant signe à la brune de rentrer dans sa grande demeure. "- Non, mais entres, tu vas pas rester sous la pluie !". Il était vrai qu'il pleuvait des cordes. Aphrodite ne se fit pas prier et entra dans le palace. Raphaël était seul. Sa sœur était sortie depuis quelques heures, sa mère était en cure de repos, son père travaillait et Maria faisait les courses. Il referma la porte et suivit Aphrodite jusqu'au salon. "- Attends là ici !". La brune accepta d'un mouvement rapide et s'affala sur le canapé. Raphaël l'imita et ils se retrouvèrent donc tous les deux, devant la télévision à regarder des conneries complètement débiles mais tellement hilarantes. "- Pouaaaah !!! Regardes le cet abruti il va se manger le mur !" et ils se mirent à rire une fois de plus. Plus les minutes passaient, plus ils se rapprochaient et arriva le moment où le bras de Raphaël se retrouva sur les épaules de la brune. Alors, sans qu'il ne comprenne quoique ce soit, il sentit des chatouillis dans son coup et rapidement, les lèvres d'Aphrodite se retrouvèrent sur les siennes. Cette après-midi là, ils firent leur première fois ensemble. Une première fois qui traduisait cette attirance inévitable qu'il y avait entre eux depuis leur plus jeune âge. Ils s'aimaient, oh ça oui, ça avait toujours été le cas et pourtant ça semblait tellement compliqué ! Cet acte là marqua la fin du contrôle. Ils ne pouvaient désormais plus résister à l'appel corporel de l'autre, ils partageaient régulièrement leur lit, ils étaient jaloux et possessifs... mais pas en couple. Ils n'étaient pas ce genre de personne à se mettre en couple à vouloir ce que toute personne normale veut. Ils ne se rendaient pas compte de leur amour et prenait cela avec légèreté. Ils couchaient ensemble lorsqu'ils le voulaient, ils allaient voir ailleurs quand ça leur chantait. Ils vivaient au jour le jour sans se demander si un jour, ils voudraient plus. Une situation bizarre et qui pourtant leur convenait, malgré le sentiment de possession constante vis-à-vis de l'autre qui les détruisait.
PART V ► Je vais te frapper si fort que tu pourras plus jamais lever tes fesses d'une chaise de ta vie !
"- RAPHAËL REVIENS ICI TOUT DE SUITE !!!". L'adolescent de seize se stoppa net dans les escaliers de sa grande demeure, son père et sa mère restés dans l'entrée. Ce matin là, il s'était battu et à en voir les nombreux hématomes sur son visage, il n'avait pas fait dans la dentelle. En colère, il rebroussa chemin et se posta fièrement devant son père, cet homme qui avait toujours été si dur et froid avec lui. Toute son enfance, il avait essayé de le rendre tel qu'il le désirait, mais c'était sans compter sur le caractère de feu du jeune Hendrix. "- Quoi ?". Il serra la mâchoire, visiblement en colère. Il était en plein face à face avec son père, sa mère un peu en retrait, sachant pertinemment qu'un seul faux pas mènerait à la guerre. C'était un affrontement quotidien que menaient les deux hommes Hendrix. Les seize petites années de Raphaël n'y changeaient rien. Il était fier, têtu et bagarreur. Il n'avait pas peur de son père, vraiment pas, malgré sa grande carrure et cet air supérieur qu'il arborait constamment. "- Les filles, remontez tout de suite !". Raphaël n'avait même pas besoin de tourner la tête, il savait pertinemment que Apöline et Aphrodite étaient dans les escaliers, alertées par les cris. D'ailleurs, madame Hendrix rejoignit les deux adolescentes, les forçant à s'éloigner et se rendre dans la chambre de la blonde. Raphaël ne leur accorda pas un regard. Non pas par mépris, parce qu'après tout, c'était pour sa sœur qu'il était dans cette situation. Il s'était battu, une fois de plus. Il avait failli tuer un gars de deux ans son aîné à force de lui donner des coups. Il avait perdu le contrôle après avoir entendu le garçon parler d'Apöline avec un pote à lui. Il parlait d'elle comme... un vulgaire bout de viande, comme si elle n'était qu'une fille à avoir pour la rajouter sur son tableau de chasse. Raphaël n'avait pas supporté et s'était jeté sur lui. Il l'avait frappé de toutes ses forces, quitte à s'en détruire les poings. L'autre s'était défendu bien entendu, mais il n'avait pas eu le dessus sur un Raphaël pourtant bien amoché. "- J'EN AI MARRE DE TON COMPORTE PUÉRILE ET IMMATURE !! TU VAS CHANGER CROIS MOI JEUNE HOMME ! C'EST FINI LA BELLE VIE !!!". La colère montait de plus en plus rapidement chez le jeune homme. Il revenait du bureau de la directrice de son lycée. Il était viré trois jours et... il s'en fichait. Ses parents avaient été convoqué et le voila en train de récolter ce qu'il avait semé. Il émit un rire sarcastique qui renfrogna un peu plus son paternel. "- La belle vie ? Tu trouves que j'ai une belle vie ? C'EST CA POUR TOI UNE PUTAIN DE BELLE VIE ?!? MAIS TU CONNAIS MÊME PAS TES PROPRES GOSSES ! T'ES QU'UN CONNARD ÉGOÏSTE QUI NE PENSE QU'AU FRIC !!!". Il s'était déjà disputé avec son père, mais jamais il ne lui avait parlé ainsi. Il en avait presque les larmes aux yeux, ça lui faisait un bien fou. Plus rien n'avait d'importance, plus rien. Il le haïssait de tout son être, de tout son cœur. "- Pa... PARDON ?!?". Même son père n'y croyait pas. Le jeune homme tourna les talons sous les protestations et les cris de son père. Il entra dans sa chambre, claqua sa porte, attrapa un sac et y mit le minimum vital. Un peu d'argent, un peu de nourriture, ses papiers, des vêtements et son lecteur Mp3. Il attrapa sa guitare, son bien le plus précieux et attrapa une feuille.
Apöline, Au moment où tu liras cette lettre, je serais déjà parti. Tu as entendu la dispute, n'est-ce pas ? Comment faire autrement ? J'en ai marre, j'ai besoin de m'éloigner, de partir de cette baraque de fou ! Ces gens ne sont pas comme nous, ils sont notre famille, mais après tout c'est quoi la famille ? Je ne peux pas rester une minute de plus ici. Je crois que toi comme moi, on savait que ça arriverait un jour. Je vais tenter ma chance ailleurs, ce sera toujours mieux qu'ici. Où ? Aucune idée, je verrais bien le moment venu ! La seule chose que je regrette, c'est de ne pas t'emmener avec moi. Mais c’est impossible, tu le sais bien. Tu me manques déjà. Mais ne t'en fais pas, je te donnerais des nouvelles. Bien sûr, je sais que lorsque papa se rendra compte de mon absence, il me coupera tous mes comptes en banque et également ma ligne téléphone, mais je trouverais un moyen, t'en fais pas. Je t'aime Apöline. Je n'ai jamais été doué pour les au revoir, tu le sais bien. Je ne te demande qu'une seule chose : ne change pas, jamais, pour personne. Tu es la personne la plus formidable qu'il existe sur cette terre, je le pense de tout mon cœur. Ne cèdes pas, ne deviens pas comme eux. Je te promets, qu'un jour je reviendrais et ce jour là, je te rendrais heureuse, je te le promets. On sera réuni et notre vie sera géniale ! Je t'aime Apö. ps ; Dis à Aphro qu'elle va me manquer aussi et que je la charge de veiller sur toi. Raphaël.
PART VI ► Je suis une rock star et je t'emmerde !
"- Hey salut les Chlid's Eyes ! Tout d'abord, merci de nous accorder cette interview, nous savons à quel point votre agenda est overbooké et donc c'est un grand honneur de vous avoir parmi nous ! Voila trois ans que vous êtes connus. En trois ans vous avez sorti deux albums, huit singles, tous à la première place des charts. Vous êtes en pleine tournée dans le monde entier... Qu'est-ce que ça vous fait d'être aussi connu ?". Question con. Raphaël ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Les interviews étaient toutes les mêmes, mais ça faisait parti du métier, non ? Voila quatre ans qu'il avait quitté les États-Unis. Il s'était rendu à sa ville d'origine, Londres. Là bas, il avait vécu un certain dans la plus grande des misères. Et puis il avait rencontré Henry, James et Paul. Trois gars qui cherchaient un bassiste et chanteur dans leur groupe de rock. Ce fut comme un coup de foudre amical et ensemble, ils étaient plus fort que n'importe qui. Tout alla ensuite très vite. Ils se firent remarquer par un chercheur de talent, ensuite une maison de disque. Le premier album, le succès, la tournée, le second album... même refrain. C'était un rêve qui devenait réalité, c'était la plus belle période de sa vie. Il avait réussi. Contrairement aux remarques de son père comme quoi il n'était qu'un bon à rien, il avait prouvé à tout le monde qu'il était digne des plus grands. Il devenait une légende de la musique, un Dieu de la basse...
PART VII ► De toute façon on va tous crever un jour, non ? Alors pourquoi attendre le dernier moment ?
FLASH INFO, breaking News ;
Nous venons à l'instant d'avoir l'information. Le chanteur-guitariste du groupe Child's Eyes a été retrouvé mort ce matin, dans son lit. C'est un drame insoutenable pour les millions de fans qui pleurent leur idole. Apparemment, Henry McCoy a été assassiné… ce n'est une surprise pour personne. A à peine vingt-et-un ans, malgré une carrière bien remplie, le groupe Child's Eyes est également connu pour ses divers écarts de conduite. Drogue, alcool, problème avec l’autorité, le chanteur était plongé en plein dedans depuis de nombreuses années. Tomber dans la drogue est si facile dans le milieu du show business et Child's Eyes n’a pas échappé à la règle. La mort de Henry est un véritable choc pour les trois autres musiciens, bien qu'ils ont refusé de faire un commentaire. La police est sur l'affaire. Apparemment, le tueur serait le dealer de drogue de Henry, ce dernier avait refusé de le payer suite à une livraison de cokaïne. Nous vous tenons au courant de l'avancé de l'enquête, merci à bientôt.
PART VIII ► On ne peut revenir dans le passé, alors ça ne sert à rien d'espérer !
« - Raphaël ? Qu’est-ce que tu fais là ? ». Le vieux Curtis, plus surpris que jamais avait presque de la peine face à cette loque humaine sur le pas de sa porte. Oui, Raphaël était véritablement devenu une loque. Drogué et alcoolique notoire, il n’avait plus rien. Plus de groupe, plus de musique, plus d’amis, plus d’argent, plus rien. Il avait perdu pied depuis longtemps et vieil homme eut la bonté de mettre de côté sa rancœur pour le jeune musicien qui l'avait abandonné depuis bien longtemps, l’accueillant chez lui pour le remettre de ce passage à vide plus que destructeur. Mais la volonté n’était pas vraiment là. Raphaël était lessivé, las de ce monde qui l’entourait. Il n’avait ni espoir, ni avenir, plus rien, juste des souvenirs plus ou moins bons. Il avait perdu son meilleur ami en plus de sa passion. Il aimait sa vie passée, il aimait jouer devant des gens, c'était son plus grand bonheur sur cette terre. C'était tout ce qui comptait, la musique, faire plaisir à l'auditoire, se donner à fond sur scène... Mais c'était terminé. Sa vie était fichue, il le savait. Il n'avait plus rien, simplement ses souvenirs.
PART IX ► La Fin n'a pas de Fin.
Une dose de trop et me voila en train de faire une overdose, inquiétant au plus haut point le seul qui fut à mes côtés dans les plus sombres moments. Heureusement, ce jour là, je ne décéda pas et disons que cette approche de la mort m’ouvrit quelque peu les yeux. Je me suis rendu compte que la vie avait un sens, qu’il ne fallait pas laisser tomber. Je devais me battre, me reprendre en main, redevenir quelqu’un… Pour cela, il fallait que je retourne voir la seule qui me connaissait vraiment, la seule qui comptait vraiment. Apöline. J'entrepris alors de la retrouver et après un coup de téléphone, je décida de la rejoindre au nouveau Mexique, prêt à me reprendre définitivement en main, d'oublier ce creux au plus profond de mon cœur. Si ma sœur était à mes côtés... tout irait mieux...
Dernière édition par Raphaël N. Hendrix le Jeu 2 Juin - 17:05, édité 17 fois
Sujet: Re: RAPH ♦ I wanna be a billionaire || FICHE TERMINEE. Ven 3 Juin - 12:14
DOUGiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiE ! Bienvenue et je te supplie à genoux de me garder un fucking bon lien (a) -oui, oui d'ailleurs j'me met pas souvent à genoux - D'ailleurs, CTA vit en moi aussi ! Maxares .. (;