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eliott lockwood

Un, deux, trois quatre .. Je comptais sur mes doigts les jours qui restaient avant les vacances scolaires. Dans cette petite ville, il n'y avait pas grand chose à faire pour s'amuser mais rien que sortir me plaisait, ainsi, lorsque je serais en vacances, je pourrais me balader à toute heure de la journée et profiter du bon temps. AU lieu d'être enfermée dans une salle de classe qui sentait le renfermé. J'étais comme ça, une fille de la nature, qui détestait rester assise et se concentrer sur ses devoirs. Je me recevais des tonnes de punitions parce que je ne faisais pas ce que l'on me demandait de faire mais cela ne me dérangeait guère, après tout, je vivais ma vie comme je l'entendais. Je ne faisais pas partie des moutons de la société qui ne faisaient que faire ce que l'on leur disait de faire, ou ce que faisait la foule. Non, je faisais partie des originaux, des marginaux, de ceux avec quelque chose dans la cervelle. Et je le savais pertinemment. Appelez ça vantardise ou quoi que ce soit, mais je savais que j'étais intelligente et je le disais. Ce n'était pas parce que j'accumulais les mauvaises notes que je n'avais pas les capacités, ce n'était pas parce que je faisais l'idiote que je l'étais. Ce n'était qu'une façade. C'était ce que les autres aimaient de moi, mon humour. Si je perdais toute cette carapace que je m'étais construite pour faire croire que j'avais une quelconque personnalité, je perdais tout. Ainsi, chaque jour, je revêtais ma peau de clown et je traversais la journée en faisant le plus de blagues et d'idioties possibles. J'aimais le rire. Entendre le doux son du rire était une vraie libération pour moi. J'adorais cela. Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir si bien lorsque les autres s'amusaient, j'avais l'impression d'être importante. C'était à l'école, ça. Et je prenais le plus de temps possible pour rentrer chez moi afin de ne pas rencontrer mes parents, qui étaient pour ainsi dire, des zombies ambulants. Je ne les comprenais pas. Ils étaient tellement différents de moi !

On m'avait souvent dit que la personne à laquelle je voulais ressembler était ma mère, la personne avec qui je voudrais me marier mon père. Et pourtant, je n'avais jamais ressenti une de ces deux choses. J'avais toujours vu mes parents comme mes simples géniteurs et non pas comme des parties de ma vie. Je ne les aimais pas outre mesure, je ne les voyais pas en surhommes, je les voyais juste comme mon père, et ma mère. Ceux qui me faisaient à manger, qui gagnaient l'argent pour la famille, qui m'emmenaient au parc d'attraction le week end. Je voulais être heureuse en les voyant, je voulais les serrer dans mes bras et sentir que tout irait bien, mais je ne ressentais simplement rien. J'avais l'impression d'être un monstre, une, deux secondes, et puis cela s'en allait. Encore une fois, je dévalais les rues en direction de la maison familiale tout en gambadant, pensant que ce jour allait être exactement le même que tous les autres que j'avais vécu jusque lors. Je ne savais pas combien j'avais tort. En arrivant chez moi, j'avais déjà l'impression que quelque chose n'allait pas bien. Et pourtant, je rentrais à l'intérieur avec un sourire. « Je suis rentrée ! » Pas de réponse. Bon, je ne me faisais pas de soucis, je montais les escaliers en courant pour aller dans ma chambre. Elle était rose, avec du mobilier blanc, une vraie chambre de petite princesse. Même si je faisais parfois garçon manqué, j'étais intérieurement une vraie petite fille qui aimait les Walt Disney et les cupcakes.

Je me mettais devant mon ordinateur et commençais à surfer sur le web. Je n'étais pas vraiment forte pour tout ce qui était informatique mais bon je me débrouillais, surtout parce que mes parents étaient tous deux dans le milieu et qu'ils m'avaient carrément forcée à suivre des cours particuliers. Je ne comptais pas prendre le même chemin qu'eux lorsque je serais plus grande, non, je souhaitais être écrivain ou aventurière, quelque chose de palpitant et qui me rendrait célèbre. Puis, une petite fenêtre m'indiqua que j'avais reçu un nouvel e-mail. Avec un petit sourire, je l'ouvrais, et découvrais que c'était ma mère. Pourquoi n'était-elle pas venue me voir, si le diner était servi ? Enfin bon. Je l'ouvrais. Ce n'était pas une invitation à venir manger, mais juste un petit mot qui disait « Je t'aime ma chérie. Ne m'en veux pas. » Je rigolais. De quoi pouvais-je bien lui en vouloir ? Je fermais rapidement le mail et me jetais sur mon lit. Quelques minutes plus tard, j'étais profondément endormie et ne fus réveillée que quelques heures plus tard par les cris de mon père.

Elle était morte.

Bonjour ! Je suis Gleek alias Fantine, j'ai 17 ans et j'adore ce forum. Je l'ai découvert grâce à Bazzart ! Je suis ici avec ma super copine Jojo (elle déteste qu'on l'appelle comme ça) et puis voilà ! J'adore Broadway, j'espère y être un jour et puis voilà ..